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Überschuldungsprüfung – durch wen? Zur Zulässigkeit der Prüfung der Zwischenabschlüsse durch die doppelmandatierte Revisionsstelle
Journal
AJP
Type
journal article
Date Issued
2024-08
Author(s)
Abstract (De)
Bei begründeter Besorgnis einer Überschuldung der Aktiengesellschaft hat der Verwaltungsrat Zwischenabschlüsse zu erstellen und der Revisionsstelle zur Prüfung vorzulegen (Art. 725b Abs. 1 und 2 OR). Bislang ist ungeklärt, ob die Revisionsstelle einer der eingeschränkten Revision unterliegenden Aktiengesellschaft die Prüfung der Zwischenabschlüsse auch dann vornehmen kann, wenn sie in Anwendung von Art. 729 Abs. 2 OR bei der Buchführung mitgewirkt oder für die betreffende Gesellschaft andere Dienstleistungen erbracht hat, soweit sie mittels organisatorischer und personeller Massnahmen die Verlässlichkeit der Prüfung sicherstellt. Eine Auslegung der massgebenden Gesetzesbestimmungen anhand der vier klassischen Auslegungselemente führt zur Bejahung dieser Rechtsfrage. Entscheidend sind dabei insbesondere das Zusammenspiel von Art. 725b Abs. 2 OR mit der Pflicht der Revisionsstelle zur Überschuldungsanzeige bei Untätigkeit des Verwaltungsrates (Art. 729c OR) sowie teleologische Gesichtspunkte, gerade in Bezug auf die Qualität und Geschwindigkeit der Prüfung.
Abstract (Fr)
S’il existe des raisons sérieuses d’admettre que la société anonyme est surendettée, le conseil d’administration doit établir des comptes intermédiaires et les faire vérifier par l’organe de révision (art. 725b al. 1 et 2 CO). Jusqu’à présent, la question de savoir si l’organe de révision d’une société anonyme soumise au contrôle restreint peut également procéder à la vérification des comptes intermédiaires lorsque, en application de l’art. 729 al. 2 CO, il a collaboré à la tenue de la comptabilité ou fourni d’autres prestations à la société concernée, pour autant qu’elle garantisse la fiabilité de l’audit par la mise en place de mesures sur le plan de l’organisation et du personnel, n’a pas été tranchée. Une interprétation des dispositions légales applicables au moyen des quatre approches usuelles permet de répondre par l’affirmative à cette question. Les éléments déterminants résident dans l’interaction entre les art. 725b al. 2 et 729c CO, qui obligent l’organe de révision à effectuer un avis de surendettement en cas d’inaction du conseil d’administration, et ressortent d’aspects de nature téléologique, notamment en ce qui concerne la qualité et la rapidité de la vérification.
Language
German
Keywords
Company Law
Corporate Governance
Audit
Publisher
DIKE
Publisher place
Zürich
Volume
33
Number
8
Start page
777
Subject(s)
Contact Email Address
roman.gutzwiller@unisg.ch