Au début du vingtième siècle, les savants européens et chinois s'intéressent à un nouveau type de frontière qui a pourtant un long passé. Il s'agit du seuil, visible aux yeux exercés des géologues, climatologues et archéologues, entre le développement durable et la catastrophe naturelle. L'emplacement de ce rebord qui change avec le temps se laisse cartographier. Cette découverte se heurte à un troisième type de frontière, celui de la censure que s'imposeraient les scientifiques inquiets des conséquences possibles de leurs travaux.