Müssen die Menschen mit ihrem geballten technischen Knowhow die Verantwortung für die Biosphäre überneh men? Oder reicht es jetzt mal mit der humanen Technik-Su prematie? Ein Lösungsansatz, wie sich die soziale Sphäre und die fragile Ökosphäre zusammenbringen liessen, könn te eine neue Ethik des Anthropozäns sein, die mehr als nur die menschliche Sphäre einbezieht und uns das Holobiont, das symbiotische In-Beziehung-Stehen aller Lebewesen.
Abstract (Fr)
Une mauvaise nouvelle d’abord : bien que nous soyons au courant des causes et des conséquences probables du changement climatique, nous ne changeons pas notre mode de vie excessif, ou alors beaucoup trop lentement. Le comportement social joue à cet égard un rôle décisif. Une bonne nouvelle toute fois : le processus de changement fondamental de comportement, qui s’oppose à un mode de vie colonial au sens large, compris comme une surconsommation des ressources et des perspectives de vie non équitablement réparties, a peut-être déjà commencé. Nous devons regarder au-delà de la seule sphère humaine et apprendre à considérer l’holobionte, c’est-à-dire la relation symbiotique entre tous les êtres vivants, comme une entité vivante absolument digne d’être protégée. L’auteur propose de mettre en œuvre ou « implémenter » cette utopie d’un « nous holobiontique », dans le sillon de la philosophie d’Albert Camus, et en particulier de L’Homme révolté de 1951. Si l’on considère le point de dé part et les étapes d’identification qui mènent chez Camus à la phrase clé « je me révolte, donc nous sommes », un champ se dessine dans lequel on peut penser non seulement à l’homme en tant qu’acteur politique raisonnablement acceptable, mais aussi à la relation avec les êtres vivants non humains.
Language
German
HSG Classification
contribution to scientific community
Publisher
Bulletin der Schweizerischen Akademie der Geistes- und Sozialwissenschaften