Berufskleidung im Arbeitsrecht : Vorschriften, Kostentragung, Depot

Die Berufskleidung wird bisweilen zum Streitpunkt zwischen Arbeitnehmer und Arbeitgeberin, aber auch zwischen den Mitarbeitern unter sich. Es ist sinnvoll, die Belange rund um die Berufskleidung zunächst in einer allgemeinen Form in einem GAV oder den Allgemeinen Anstellungsbedingungen zu regeln und die Details mittels schriftlicher Weisungen zu konkretisieren. Bei der Ausarbeitung von Regeln bezüglich Berufskleidung ist jedoch auf eine einheitliche und konsistente Begriffswahl zu achten. Voneinander abzugrenzen sind die Begriffe Arbeitskleidung, Berufskleidung, Schutzkleidung, Uniform und Dienstkleidung. Bei Berufskleidung handelt es sich um Material im Sinne von Art. 327 OR und nicht um Auslagen gemäss Art. 327a OR. Das gilt sowohl für die Beschaffungs- als auch für die Kostentragungspflicht und für Reinigung und Unterhalt. Wer die Kosten rund um die Berufskleidung zu tragen hat, entscheidet sich demnach in erster Linie nach Vertrag. Bei teuren oder schwer zu beschaffenden Berufskleidern ist es zulässig, dass die Arbeitgeberin ein Depot mit dem Arbeitnehmer vereinbart. Dieses richtet sich nach den Regeln der Kaution gemäss Art. 330 OR. Die Grenzen des Weisungsrechts betreffend Berufskleidung liegen in Treu und Glauben, dem Persönlichkeitsschutz des Arbeitnehmers, zwingendem Recht und anderen Vereinbarungen (wie EAV, GAV oder BO).

Les vêtements professionnels font parfois l'objet de discordes entre employé et employeur mais aussi entre collaborateurs. Il est judicieux de régler dans un premier temps les questions liées aux vêtements professionnels de manière générale dans une CCT ou dans les conditions générales d'engagement et de préciser les détails au moyen de directives écrites. Lors de l'élaboration de règles relatives aux vêtements professionnels, il convient cependant de veiller à choisir les termes de manière uniforme et cohérente. Il y a lieu de distinguer les notions de vêtements de travail, vêtements professionnels, vêtements de protection, uniforme et vêtements de service. Les vêtements professionnels sont du matériel au sens de l'art. 327 CO et non des frais au sens de l'art. 327a CO. Ceci vaut tant pour l'obligation d'acquisition que pour l'obligation de supporter les frais ainsi que le nettoyage et l'entretien. La partie qui supporte les frais relatifs aux vêtements professionnels est en premier lieu déterminée par le contrat. S'agissant de vêtements professionnels chers ou difficiles à acquérir, il est admissible que l'employeur convienne d'un dépôt avec l'employé. Celui-ci est régi par les règles afférentes à la sûreté inscrites à l'art. 330 CO. Les limites du droit de donner des directives concernant les vêtements professionnelles sont la bonne foi, la protection de la personnalité du travailleur, le droit impératif et d'autres conventions (telles que contrat individuel de travail, CCT ou code de déontologie).